Nouvelle publication de données SEIS (#15)
SEIS - Publication no 15 d'une nouvelle série de données
Cette nouvelle publication concerne les données brutes et les données calibrées pour la période du 1er juillet 2022 au 30 septembre 2022.
Cette nouvelle publication concerne les données brutes et les données calibrées pour la période du 1er juillet 2022 au 30 septembre 2022.
Le Marsquake Service a publié une nouvelle version (13) du catalogue sismique de Mars. Celui-ci inclut les événements sismiques jusqu'au 30 septembre 2022/Sol 1367.
Le Marsquake Service a publié la version 12 du catalogue sismique de Mars. Celui-ci inclut les événements sismiques jusqu'au 30 juin 2022/Sol 1277.
Le Marsquake Service a publié la version 11 du catalogue sismique de Mars. Celui-ci inclut les événements sismiques jusqu'au 31 mars 2022/Sol 1189.
Cette nouvelle publication (n° 13) concerne les données brutes et les données calibrées pour la période du 1er janvier 2022 au 31 mars 2022.
Le Marsquake Service a publié une nouvelle version (10) du catalogue sismique de Mars. Celui-ci inclut les événements sismiques jusqu'au 31 décembre 2021/Sol 1101.
Cette nouvelle publication (n°12) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er octobre au 31 décembre 2021.
Le Marsquake Service a publié une nouvelle version (9) du catalogue sismique de Mars. Celui-ci inclut les événements sismiques jusqu'au 30 septembre 2021/Sol 1011.
Cette nouvelle publication (n°11) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er juillet au 30 septembre 2021.
Cette nouvelle publication (n°10) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er avril au 30 juin 2021.
Cette nouvelle publication (n°9) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er janvier au 31 mars 2021.
Cette nouvelle publication (n°8) concerne les données brutes et les données calibrées du 13 octobre au 31 décembre 2020.
Les premières données avec le temps LOBT (Local On-Board Time) sont publiques. Ce temps a été ajouté dans l'entête de chaque block miniseed grâce à la blockette 500 (Timing). Le processus pour ajouter cette information dans toutes les données SEIS est en cours.
La mission martienne InSight est prolongée par la NASA de deux années, jusqu’en décembre 2022 avec un soutien financier élevé de la part de la NASA et du CNES pour les contributions françaises (sismomètre SEIS) et internationales qu’il coordonne.
Lire le communiqué sur le site de l'Institut de physique du globe de Paris.
Cette nouvelle publication (n°7) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er juillet au 12 octobre 2020.
Cette nouvelle publication (n°6) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er avril au 30 juin 2020.
Cette nouvelle publication (n°5) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er janvier au 31 mars 2020.
Cette nouvelle publication (n° 4) concerne les données brutes et les données calibrées pour la période du 1er octobre 2019 au 31 décembre 2019. Le catalogue sismique de Mars fourni par le Marsquake service (MQS) a également été mis à jour.
Voila maintenant presque un an que SEIS, le premier sismomètre large bande martien, écoute quotidiennement et patiemment l’activité de la planète rouge. Depuis l’atterrissage de son vaisseau porteur, InSight, sur Elysium Planitia le 26 novembre 2018, et son installation en surface entre décembre 2018 et février 2019, l’instrument a détecté plus de 300 événements, et fourni de nombreux résultats aux planétologues. Quarante-quatre ans après la première tentative héroïque des sondes Viking, SEIS vient de permettre à une nouvelle discipline planétaire, la sismologie martienne, de voir enfin le jour.
Cette nouvelle publication (n° 3) concerne les données brutes et les données calibrées du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 et, pour la première fois, le catalogue sismique de Mars fourni par le Marsquake service (MQS).
Catalogues sismiques de Mars (nouvelle rubrique Produits SEIS)
Suite à son installation sur le sol de Mars en février dernier, le sismomètre SEIS de la sonde InSight, fourni par l'agence spatiale française (CNES), s'est mis à l'écoute de la planète rouge. Ce monde désertique et froid, dont le passé mouvementé a laissé place à un engourdissement géologique profond, "respire" encore cependant de manière très ténue. En permettant l'étude de la propagation des ondes sismiques, provoquées par des ruptures de matériaux rocheux ou des impacts de météorites, SEIS va permettre de déterminer la structure interne de Mars, et fournir des informations cruciales sur l'histoire de sa formation et de son évolution.
Cette nouvelle publication concerne les données brutes et les données calibrées du 1er avril au 30 juin 2019. Cette publication (n° 2) initialement prévue pour le 1er octobre a été avancée et contient les données du premier tremblement de Mars (sol 128).
Les données brutes et calibrées depuis l'atterrissage (26 novembre 2018) jusqu'au 31 mars 2019 sont maintenant accessibles à tous. Cette publication (1b) complète la publication 1a de mai dernier. La prochaine publication des données aura lieu le 1er octobre 2019 ce qui vous laisse l'été pour explorer les premières données et être prêts pour le premier tremblement de Mars.
Date de dernière mise à jour : 28 juin 2019
Les premières données sismiques obtenues par le sismomètre SEIS de la sonde InSight sont désormais disponibles pour tous ! Depuis le vendredi 24 mai, un jeu d'enregistrements couvrant une période de 3 mois, débutant au 26 novembre 2018, jour de l'atterrissage, et se terminant fin février 2019, est librement consultable depuis la nouvelle rubrique "Science" du site officiel de l'expérience SEIS.
Le 7 avril 2019, au cours du sol 128, les deux ensembles de capteurs du sismomètre SEIS de la sonde InSight ont détecté la première secousse sismique martienne, plus de 40 ans après les tentatives des mythiques atterrisseurs Viking de la NASA.
La période de mise en service du sismomètre SEIS, qui a débuté après la dépose du bouclier de protection éolien et thermique (WTS) le samedi 2 février 2019, prendra fin le 5 avril 2019. Durant cette période, plusieurs opérations cruciales ont été effectuées avec succès au niveau des capteurs sismiques, notamment les pendules VBB.
Le 2 mars 2019, la sonde Trace Gas Orbiter (TGO) du programme ExoMars de l'Agence Spatiale Européenne est parvenue à photographier la sonde InSight à la surface de la planète rouge. C'est la première fois qu'un satellite européen réalise cette prouesse technique, qui nécessite non seulement une caméra très performante, mais aussi des conditions particulières de prises de vue, étant donné la taille relativement réduite des engins à résoudre.
Dans les deux premières parties de cette série d'articles sur l'installation du sismomètre SEIS à la surface de Mars, nous avons successivement abordé le nivellement de l'instrument, le recentrage des capteurs VBB, et toutes les étapes de l'installation du ruban plat qui relie l'appareil à la sonde InSight. Cette troisième et dernière partie est dédiée à la dépose cruciale du bouclier de protection éolien et thermique, le WTS, qui a eu lieu avec succès le 2 février 2019 au cours du sol 66.
Dans la première partie de cette série d'articles sur l'installation de SEIS à la surface de Mars, nous avons abordé le nivellement de l'instrument, le recentrage des capteurs VBB, et les premières étapes de l'installation du ruban plat qui relie le sismomètre à la sonde InSight. Cette seconde partie se concentre sur l'optimisation de l'installation du câble, une question qui est, comme nous allons le voir, très loin d'être triviale lorsqu'elle doit avoir lieu par robot interposé sur une autre planète. Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous allons brièvement aborder la fin des opérations de nivellement.
Le 19 décembre 2018 au soir, la sonde InSight de la NASA est rentrée dans l’histoire de l'exploration spatiale avec un grand H, en devenant le premier engin d’exploration interplanétaire a avoir déposé au sol, grâce à un bras robotique, un instrument scientifique à la surface d’une autre planète.
Suite à la dépose réussie du sismomètre SEIS au niveau du site d'atterrissage d'InSight le 19 décembre 2018, les ingénieurs et scientifiques impliqués dans la mission ont accompli avec succès plusieurs étapes clés du processus de mise en service de cet instrument hors-norme. Sur Mars comme sur Terre, la qualité de l'installation d'un sismomètre est effectivement un pré-requis fondamental pour son fonctionnement nominal. Or sur la planète rouge, absolument tout doit être réalisé robotiquement, avec beaucoup d'expertise, de précautions ... et, comme vous allez le voir, de patience !
Malgré l'incroyable complexité des sondes martiennes déposées à la surface de Mars, trouver la position du pôle nord géographique sur la planète rouge n'est pas une mince affaire. Pour pouvoir utiliser le sismomètre SEIS avec toute la précision requise, les sismologues ont impérativement besoin de connaître son orientation au sol, après sa dépose par le bras robotique d'InSight le 19 décembre 2018. Mais sur Mars, impossible d'utiliser une boussole conventionnelle.
La NASA vient de réussir à déposer le sismomètre de la sonde InSight sur Mars. C’est la première fois, dans l’histoire de la conquête spatiale, qu’un instrument est déployé par un bras robotique à la surface d’une autre planète. La réussite de cette étape critique pour la suite de la mission est le résultat d’années d’efforts techniques incessants, effectués par les équipes américaines, françaises et européennes.
Peu après son atterrissage le 26 novembre dernier, la sonde InSight a commencé à cartographier en détails les quelques m2 du terrain orienté vers le sud, et situé juste devant le bras robotique, qui va servir au déploiement de ses deux principaux instruments. Grâce à la caméra IDC du bras robotique, l’atterrisseur a méthodiquement balayé le secteur dédié au sismomètre SEIS ainsi qu'au capteur de flux de chaleur HP3, renvoyant aux ingénieurs et géologues une foule de données.
La localisation de l’atterrisseur InSight à la surface de la planète rouge vient d’être déterminée avec précision grâce à la super-caméra HiRise qui équipe le satellite Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA.
Les capteurs à courtes périodes (SP) du sismomètre SEIS, ainsi que le capteur de pression ultrasensible de la station météorologique APSS d'InSight viennent probablement de renvoyer les premiers sons jamais captés sur la planète rouge.
Le 26 novembre à 20h47 heure française, la sonde martienne InSight va entamer la phase la plus dangereuse de sa mission : un plongeon vertigineux d'environ 6 minutes qui va la conduire du haut de l'atmosphère martienne, à 125 kilomètres d'altitude, jusqu'à la surface. Pour survivre à cette période très risquée, la sonde va devoir accomplir une chorégraphie technique extrêmement complexe, et ce de façon totalement automatique, sans aucun contrôle depuis la Terre. Baptisée EDL (un acronyme signifiant Entrée, Descente et Atterrissage), la séquence d'atterrissage comporte des dizaines d'étapes critiques, donc chacune peut mettre un terme à la mission.
Le samedi 28 juillet vers 20h00 heure française, la sonde InSight a modifié pour la seconde fois sa trajectoire, en effectuant un large virage dans l'espace. Comme la première, cette manœuvre avait pour objectif de corriger l'erreur introduite volontairement lors du lancement, de façon à éviter que l'étage supérieur de la fusée Atlas V ne rentre en collision avec la planète rouge, au risque de contaminer cette dernière.
Le 16 juillet à 17h43 (heure française), le sismomètre SEIS de la sonde InSight a été allumé pour la première fois dans l'espace, pendant une dizaine de minutes. Toutes les données reçues sur Terre sont cohérentes avec celles attendues par les ingénieurs, et InSight transporte donc vers Mars un instrument en parfaite santé.
Le 22 mai 2018, InSight a allumé ses moteurs pour réaliser sa première manœuvre de correction de trajectoire. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la fusée Atlas V utilisée pour lancer la sonde le 5 mai dernier n'a pas visé la planète rouge. Bien au contraire, les ingénieurs avaient programmé le lanceur pour qu'il injecte InSight sur une trajectoire qui passait délibérément à côté de Mars.
InSight : au-delà du brouillard
Toute mission spatiale possède une histoire longue et complexe, s’étalant parfois sur des décennies, et jalonnée d’un très grand nombre d’obstacles à franchir, techniques, scientifiques, financiers ou organisationnels. Pourtant, tout converge vers une étape critique sans quoi rien ne peut arriver, et pour laquelle les équipes ressentent une très grande fierté mêlée d'une inquiétude lancinante : le lancement.
Le 25 et 26 avril dernier, à 10 jours du lancement de la mission InSight, le sismomètre SEIS a passé avec succès son dernier test fonctionnel. Essentielles pour juger de l'état de santé de l'instrument avant le grand départ vers la planète rouge, les vérifications ont consisté à réveiller l'instrument et à basculer dans différentes configurations de nombreux sous-systèmes électroniques, ainsi que les capteurs sismiques eux-mêmes.
Le 5 mai 2018 va s'ouvrir la fenêtre de tir de la sonde InSight, qui décollera depuis le complexe de lancement SLC-3E de la base de l'Air Force de Vandenberg en Californie, où est stationné le 30th Space Wing (Air Force Space Command). Ce sera le premier lancement d'une sonde interplanétaire depuis la côte ouest des Etats-Unis.
Le sismomètre martien SEIS a été testé avec succès à l'Observatoire sismique de la Forêt Noire en Allemagne
Du 12 au 16 mars 2018, une équipe internationale d'ingénieurs et de géophysiciens a effectué des tests de performance sur une réplique du sismomètre SEIS, qui sera déposé en novembre 2018 par l’atterrisseur InSight sur la planète Mars.
Le 28 février 2018, la sonde InSight a quitté les salles blanches de la société Lockheed Martin à Denver dans le Colorado pour rejoindre son site de lancement, le centre spatial de Vandenberg en Californie. La sonde a voyagé dans un caisson sécurisé à bord d'un avion cargo militaire C-17 Globemaster III affrété par l'US Air Force.
La prochaine fois que la sonde InSight volera aussi vite et aussi haut, ce sera à environ 23 secondes après l'allumage du première étage de la fusée Atlas V 401, qui propulsera l'atterrisseur vers sa destination finale, la planète rouge. L'instrument principal de la mission, le sismomètre SEIS, n'en est cependant pas à son premier vol aéroporté. L'instrument avait effectivement déjà voyagé par les airs sous haute surveillance le 17 juillet dernier, à bord d'un Boeing 747-400 en partance de Francfort et à destination de Denver.
Chargement de la sonde InSight à bord d'un avion cargo C-17 pour son transfert à Vandenberg (© NASA/JPL-Caltech/Lockheed Martin Space).
Les opérations de préparation pour le lancement qui aura lieu à partir du 5 mai ont débuté à Vandenberg. Après avoir été extrait de son conteneur sécurisé, InSight va subir un certain nombre de tests fonctionnels pour vérifier son état. Le logiciel de vol sera mis à jour, et un grand nombre de tests concernant l'atterrisseur, les instruments et les système de support sol seront alors effectués.
Une étape essentielle va notamment consister à remplir les réservoirs de la sonde d'hydrazine, puis à determiner le centre de masse du vaisseau, un paramètre critique pour que la phase d'entrée et de descente dans l'atmosphère martienne se déroule comme prévu le 26 novembre prochain.
L’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) a franchi le 5 octobre 2017 une nouvelle étape clé pour la mission InSight, en fournissant au CNES le modèle de rechange de la sphère du sismomètre SEIS (enceinte de protection et ses trois capteurs large bande associés), cinq mois après la livraison du modèle de vol.
Pour les activités de médiation scientifique, une réplique assez fidèle de l'atterrisseur InSight en LEGO a été développée par un membre de l'équipe de planétologie de l'IPGP, en collaboration avec une désigneuse française.
Même si l’homme rêve de fouler la surface rouillée de Mars depuis des siècles, l’exploration de la planète rouge va encore rester pour plusieurs décennies la chasse gardée des sondes robotiques. Pourtant, il existe désormais une technologie qui permet à tout un chacun de s’approcher au plus près de cet astre pour l’instant inaccessible : la réalité virtuelle.
Le 5 mai 2018 va s’ouvrir la fenêtre de tir qui permettra à la sonde InSight de rejoindre Mars. Cette période, contrôlée par la position relative de la Terre et de Mars, durera 35 jours et se refermera le 8 juin.
Lors de son atterrissage sur la plaine équatoriale d’Elysium le 26 novembre prochain, la sonde InSight va non seulement déposer sur Mars un ensemble unique en son genre d’instruments géophysiques, mais également plus de 2,4 millions de noms de terriens.
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